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Affichage des messages du août, 2022

Chez le notaire: texte 1

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Simon Roux et sa femme Marie-Louise donnent leurs biens à leur fils Antoine. Autrefois, même sans les cellulaires ou tablettes de ce monde, certains contacts familiaux étaient immédiats. Les voisins étaient un frère, le père, un oncle, un cousin, etc. Le rang de campagne ou la rue ressemblait à un arbre généalogique vivant!  Je l’ai bien perçue en effectuant mes recherches au registre foncier du Québec et en me promenant dans les rangs de St-Norbert d’Arthabaska avec Clément Boulanger, le gentil cousin de papa.  😉 Les grands-parents vivaient aussi « dans le ménage » et le grand-père finissait ses vieux jours en aidant son fils et ses petits-fils avec les travaux de la ferme.  Les liens de famille avaient une grande importance et le sentiment d’appartenance était très fort.  On connaît l’expression « bâton de vieillesse » qui désignait au sens propre la canne qu’utilisaient les personnes âgées, et au sens figuré la personne qui prenait soin d...

J’te dis ça d’même: texte 1

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Mes recherches dans les journaux anciens du Québec. Les journaux anciens sur le site de BAnQ, ma meilleure trouvaille à ce jour: les 5 générations.  🥇   Faire de la généalogie requiert de la patience et on devient détective avec le   temps, et surtout bien fière lorsque vient le temps de partager des découvertes uniques!  Ma meilleure trouvaille à ce jour a eu lieu le 26 janvier 2018, quand j’ai trouvé dans la Presse du 18 février 1922, une photo de 5 générations de femmes avec Eléonore Tourville (arrière-grand-mère de mon grand-papa Wilfrid), de sa fille Émilie Luneau (sa grand-mère), d’Obéline Roux-Labonté (sa marraine) et de la fille et petite-fille d’Obéline Roux-Labonté: Diana Labonté-Garand et Thérèse Garand. Je me suis vite empressée de partager cette nouvelle à ma famille. Une belle émotion que de voir tous ces visages pour la première fois. Surtout que ça nous permet de remonter loin dans le temps.   Mon truc avec les recherches dans les journaux ancie...

On s’met à table: texte 1

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Les pots de beans de ma soeur Nicole Pour le premier texte de ce volet, j’avais le goût de vous faire rire un peu. Ma soeur Nicole est celle qui est le plus attachée aux objets ayant appartenu aux membres de la famille. Elle a toujours des idées pour recycler ou utiliser le tout. Dernièrement elle m’a fait bien rire avec ses pots de beans qui « traînaient dans son garage ». Faut dire qu’elle en a plusieurs! Elle a récupéré celui de notre mère Anita, celui de tante Pierrette Dufresne soeur de maman, et celui de grand-maman Annette Joyal-Dufresne, notre grand-mère maternelle. Elle a eu la bonne idée d’en faire des pots de plante, eh oui, placés tous ensemble sur la table en fer forgée fabriquée par oncle Yvon, frère de maman. En tout cas, je trouve que ça fait beau et original! Pis avec ça,    comme elle a le pouce vert, ses plantes pètent le feu  😂   😂   Cré Nicole! J’adore ma soeur  🥰  Je me considère choyée de l’avoir dans ma vie, ces lie...

Une image vaut mille mots: texte 1

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Pour le premier texte du volet « Une image vaut mille mots », je vous offre un texte sur l’ascendance. Faire de la généalogie, c’est partir à la quête de ses origines. Comme l’écrit si bien Guy Parent, un éminent généalogiste québécois: « Trouver le premier arrivant en Nouvelle-France d’un individu portant son patronyme constitue la première étape à réaliser et pour ce faire, le généalogiste doit remonter le temps, de génération en génération, aussi loin que les archives le permettent. » J’ai donc recherché mon ascendance patrilinéaire en remontant le fil de l’histoire de fils en père (et en mère). Cette généalogie patriarcale a comme la forme d’une échelle à remonter dans le temps, où chaque barreau correspond à une génération. Ce travail aura été grandement facilité, puisque ma regrettée tante Huguette Roux et mon oncle Paul-André Carrier avait mandaté l’institut Drouin pour le faire. Voici le document qu’ils ont gentiment partagé avec la famille, il y a de cela pl...

Sur les traces de … ou L’histoire de: texte 1

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Sur les traces de … ou L’histoire de la passion de Marie-Claude et d’Yvon. La généalogie: une potion magique dont on devient dépendant. Pour le premier texte de ce volet, j’ai eu le goût de vous parler un peu de moi et de vous partager d’où vient ma passion pour l’histoire et la généalogie. L’intérêt que mon père m’a transmis pour notre généalogie et les archives qui la composent m’aura permis de développer une passion pour l’histoire. Il aimait partager ses souvenirs de jeunesse qu’il racontait si bien, il avait ce talent de décrire, d’expliquer. Tout un conteur que mon père! Je suis reconnaissante d’avoir eu accès à son univers, et c’est probablement la principale raison qui m’a poussé à étudier en histoire au CEGEP. Avant le CEGEP, il y a eu le secondaire et un fabuleux voyage auquel j’ai participé grâce à un concours organisé par Patrimoine Canada et ses musées nationaux. Le tour du Canada en entier, d’un océan à l’autre, « a mari usque ad mare » pendant 24 jours du 22 jui...

Contenu du blogue

Le blogue comprendra sept volets principaux. Sur les traces de … ou L’histoire de….  Françoise Chandernagor exprime ainsi le sens de la trace que toute vie laisse:  « Il faut seulement se pencher un peu pour les voir, et les agrandir pour les raconter. » Ces petites histoires relateront l’histoire d’une famille ou d’une personne en particulier, d’un endroit, d’une profession, d’un objet. Chez le notaire: Faire de la généalogie c’est comme jouer « un jeu de piste », à la fois dans le temps et dans l’espace. Comme je l’ai déjà mentionné, je ne veux pas que mes recherches ne consistent qu’à engranger de nouveaux noms sans chercher à savoir qui étaient ces gens, où ils vivaient, quels métiers ils exerçaient et surtout comment l’histoire les a impactés, et comment ils ont fait la petite histoire… La meilleure façon de le découvrir selon moi est d’éplucher les contrats notariés.  C’est un travail de moine j’en conviens, mais c’est tellement instructif. Au fi...