J’te dis ça d’même, texte 5
Le livre de Saint-Norbert d’Arthabaska et les monographies de paroisse
S’il y a un livre qui occupe une place de choix dans ma bibliothèque, c’est bien celui de « Paroisse Saint-Norbert d'Arthabaska : 1845-1995 » (1). Pourquoi? Parce qu’une monographie de paroisse contient une foule de renseignements sur une paroisse donnée et les familles y habitant. Souvent, ces ouvrages nous renseignent sur la vie de la communauté (église, fabrique, paroisse, école, territoire, commerce, la colonisation de la paroisse, une liste des premiers colons, des curés, des commissaires d’école, des maires etc.).
Celui de Saint-Norbert d’Arthabaska publiée en 1994, présente plusieurs informations sur plusieurs familles qui touchent de près à celle des Roux. On y trouve des histoires sur les Luneau, les Paquin, les Labonté, les Boulanger, qui toutes, sont affiliées à notre famille.
Ce type d’ouvrage est donc fort apprécié des généalogistes. Pour ma part, j’adore les lire!
C’est l’abbé Ivanhoé Caron qui écrivait en 1926 (2):
« La monographie sous toutes ses formes, histoire de seigneurie, de paroisses, de familles, de communautés religieuses, de confréries, devient de plus en plus populaire parmi nous. Certes, il convient de s'en réjouir, car ces histoires particulières si détaillées, si instructives, sont une magnifique contribution à la grande histoire, à laquelle elles fournissent des matériaux indispensables.
En effet, sans l'histoire monographique, une foule de détails importants, de personnalités intéressantes, de faits notables et fertiles en enseignements, seraient voués pour toujours à l'oubli. »
Et, lorsqu’il écrit: « Écrire l'histoire, c'est dresser un tableau de la vie humaine dans un lieu et chez une population déterminée; c'est dépeindre les états de la société à des moments différents, relever les changements survenus, décrire l'évolution qui se produit dans les habitudes humaines, en signaler les causes et les étapes, la durée du temps pendant lequel elle s'est accomplie. Il ne faut rien négliger de ce qui fait connaître l'état social: usages, mœurs, institutions, idées et langue, rien de ce qui peut expliquer l'évolution d'une société: déplacement de population, changement d'industrie, déchéance morale, innovations artistiques, scientifiques et religieuses, etc. » Ça me rejoint beaucoup.
J’ai eu la chance de pouvoir acheter la monographie de Plessisville l’an dernier, et j’aimerais bien me procurer celles de Princeville et de Saint-Paul de Chester, des endroits où plusieurs Roux se sont établis. Et à défaut de pouvoir les acheter, j’irai sans doute à la bibliothèque nationale du Québec à Montréal, pour les lire. Un projet pour cet été. Tante Rita Roux-Breton a eu la gentillesse de me prêter le livre qu’elle possède sur Ste-Sophie.
À la prochaine,
MC
P. S. Texte intéressant sur les monographies:
https://www.erudit.org/en/journals/rbanq/1900-v1-n1-rbanq01553/1027032ar.pdf
(1) Robert, Daniel, Paroisse Saint-Norbert d'Arthabaska : 1845-1995. Sherbrooke,
Éditions Louis Bilodeau & Fils ltée, 1994, 446 p.
(2) Caron, Ivanhoë, Les Monographies [...], Québec, s.n., 1926, 23 p. ; 22 cm., Collections de BAnQ. https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2021621?docref=Uc90WOi5O2LcKZfZNGfqLA&docsearchtext=Ivanhoe%20Caron
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