Une image vaut mille mots: texte 4

La carte mortuaire de Louis Roux, époux de feue Adélaïde Poisson.

En juillet 2018, je suis allée à St-Norbert d’Arthabaska avec Jean-Guy Roux (cousin de papa) et sa femme Danielle afin d’aller prendre des photos des pierres tombales de la famille aux cimetières de St-Norbert, de St-Paul de Chester et de St-Louis de Blandford. Nous nous sommes promenés dans les rangs de Ste-Sophie d’Halifax et de St-Norbert, car Jean-Guy voulait me montrer les endroits où il avait demeuré dans sa jeunesse. Nous en avons profité pour dîner d’un pique-nique en plein champ, sur la terre de son père Onil Roux et de Johnny Roux, le grand-père, qui se faisait appelé pépère par ses petits-enfants.

Nous en avons aussi profité pour faire des petites visites à la propriétaire actuelle de sa maison d’enfance, puis au cousin Michel Baril. Auparavant, nous avions rencontré une amie de la famille: Judith Perreault-de Billy, qui avait des belles photos à me prêter. La voici en compagnie de Jean-Guy et de Danielle:

Cette charmante dame âgée de 93 ans à l’époque connaît très bien notre famille puisque la terre des de Billy était voisine de celle de Johnny Roux. Judith est la soeur de Robert Perreault, époux de Marie-Jeanne Roux (soeur de Wilfrid). Elle est la fille d’Alphonse Perreault et d’Alphonsine Labonté, ces Labonté dont nous sommes affiliés puisque les filles de Louis Roux père (dont il est question ici), Obéline et Philomène, ont respectivement épousé les deux frères Alexandre et David Labonté, ses oncles maternels.

Judith a eu la gentillesse de me prêter plusieurs cartes mortuaires, qu’elle avait reçues de sa tante Eugénie Labonté, épouse d’Edmond Roux (fils de Louis Jr Roux et de Marie Brunelle). Quelle joie d’avoir en mains ces cartes qui mettaient des visages sur plusieurs des nôtres des générations 4 et 5. Pour fins de compréhension, je te réfère ici à ma petite histoire Une image vaut mille mots: texte 3 dont le titre est: Qui est qui?

Je n’en croyais pas mes yeux lorsque j’ai découvert parmi toutes ces cartes, celle de Louis Roux décédé en 1897! Un trésor puisqu’on remonte loin dans le temps! La voici:

Toutefois, il y a deux erreurs sur la carte, puisque Louis Roux est décédé le 22 juillet 1897 à l’âge de 75 ans, et qu’il a été inhumé au cimetière de Saint-Norbert le 24 juillet, selon son acte de sépulture (1) que voici:

Lire page de droite, dans le bas de l’image:

Lire dans le haut de la page de gauche:

« En marge: Sépulture 19 Louis Roux

Le vingt-quatre juillet mil huit cent quatre-

vingt-dix-sept, nous curé soussigné avons

inhumé dans le cimetière de cette 

paroisse le corps de Louis Roux décédé

l’avant-veille à l’âge de soixante et quinze

ans, époux de défunte Adélaïde Poisson,

de cette paroisse. Présents François Brunel

et Charles Billy de cette paroisse les-

quels n’ont pu signer, lecture faite.

L.A. Buisson ptre (prêtre) »

Mais peu importe cette petite erreur, d’avoir en mains une carte mortuaire datant de 1897, est une chance en soi! et j’étais vraiment très heureuse de l’obtenir. 

Lors de cette belle rencontre, Judith m’a prêté les cartes mortuaires de plusieurs des enfants de Louis Roux et d’Adélaïde Poisson, dont leur fille Célina et son mari Joseph Paquin, Jean dit John Roux et sa femme Mary Goulet, Louis Jr Roux et ses deux femmes, Marie Brunelle et Rosalie Drolet, et celle du fameux Eugène dit Ludger Roux, le fameux oncle riche de St-Boniface, Manitoba. 

Une excellente collecte puisque la plupart des cartes ont une photo de la personne décédée. Malheureusement, il n’y en avait aucune de Napoléon dit Paul Roux et de sa femme Émilie Luneau, mes ancêtres directs. 

Je publierai toutes ces cartes mortuaires lorsque les gens concernés feront l’objet d’une petite histoire bien à eux. 

Cette collecte de cartes mortuaires m’a amené à faire une autre recherche, puisque je me demandais depuis quand de telles cartes étaient disponibles au Québec, et quand les photos avaient fait leur apparition sur ces cartes, tout ça m’intriguait.

J’ai alors trouvé un texte qui explique très bien le tout et je vous suggère d’en faire la lecture, si ces questions vous intéresse. Il s’agit d’un texte de monsieur Gaston Deschênes, qui s’intitule À la douce mémoire (2) et dont voici le lien pour y accéder: https://www.erudit.org/fr/revues/cd/1992-n31-cd1040470/8122ac.pdf

Sur ce, à bientôt,

MC

(1) Saint-Norbert-d'Arthabaska, 1845-1917, BAnQ Trois-Rivières, Fonds Cour supérieure. District judiciaire d'Arthabaska. État civil, (04T,CE402,S72). 

 (2) Deschênes, G. (1992). À la douce mémoire. Cap-aux-Diamants, (31), 56–58.